L’isolation phonique est une solution efficace contre les bruits intérieurs et extérieurs dans un logement, surtout dans les bâtiments anciens et en appartement. Grâce à des techniques et à des matériaux adéquats, on peut limiter considérablement les transmissions de bruits entre deux logements ou entre deux pièces. Mais quelles sont les meilleures solutions et quels endroits isoler en priorité pour une rénovation phonique réussie ? Suivez le guide ![toc]
Pourquoi l’isolation phonique est une solution efficace dans un logement ?
Quand vous entendez les bruits de la rue, les conversations de vos voisins dans le logement mitoyen, les bruits de pas l’étage au-dessus, les portes qui claquent et font vibrer les murs, la musique ou la télévision à travers les parois, ou les cloisons, ou les bruits provenant de la rue, c’est que certaines pièces ou l’ensemble de votre logement sont mal ou pas insonorisés.
Dans tous les cas, si ces nuisances sonores vous gênent au point de ne plus pouvoir vivre paisiblement ou travailler chez vous et parfois vous poussent à vouloir déménager, Il faut alors envisager la solution de l’isolation phonique.
A l’occasion de travaux de rénovation, vous pouvez associer les matériaux isolants adaptés à la fois au confort thermique et phonique.
D’autre part, isoler son intérieur contre les bruits, c’est aussi l’opportunité de pouvoir revendre son bien immobilier à un prix d’achat plus confortable et de le louer aussi plus facilement.
L’assistance d’un spécialiste en isolation est alors la meilleure solution pour réaliser des travaux d’isolation phonique performants, conformes aux normes et répondant à vos attentes. La mission de Rénovisolation est de vous mettre en relation avec des artisans compétents dans votre secteur géographique.
Comment choisir la meilleure solution d’isolation phonique ?
Afin de choisir la bonne isolation phonique adaptée à son habitation, il faut tenir compte de plusieurs paramètres :
- Caractéristiques du logement, configuration, emplacement, construction
- Type de bruit selon les surfaces à traiter
- Nature des parois à isoler
- Perte d’espace liée à la technique et à l’épaisseur des matériaux utilisés
- Tarifs des systèmes isolants avec et hors pose
D’autre part, une autre démarche efficace est de réaliser une isolation thermique et phonique à la fois, avec des matériaux adaptés au confort thermique et acoustique. Là encore, tout dépendra des critères de priorité et de budget.
Quelles parties du logement isoler pour améliorer le confort acoustique ?
Avant tout, il faut avoir procédé à l’identification des bruits perçus dans le logement, avant de pouvoir les atténuer ou les éliminer. La solution idéale est de recourir à l’expertise d’un professionnel. Il vous dirigera vers des travaux localisés ou vers une rénovation globale pour une isolation optimale contre les bruits internes et externes.
Néanmoins, l’isolation phonique d’un logement est une opération couteuse si on entreprend de réaliser des travaux sur l’ensemble du logement. Ainsi, il faut compter entre 10 000 et 30 0000 euros pour isoler une surface habitable de 100m2. C’est pourtant la meilleure solution pour une réduction optimale des nuisances sonores, lors de travaux de rénovation. En effet, dès qu’on isole les fenêtres, le bruit à l’intérieur est davantage perceptible.
Cependant, pour améliorer la situation à un cout plus abordable, mieux vaut envisager des travaux échelonnés pièce par pièce, ou donner la priorité à une seule pièce. De même, on optera pour l’isolation des surfaces les plus sensibles à la transmission des bruits.
C’est pourquoi, pour réaliser une isolation phonique à moindre coût, il vaut mieux rénover d’abord les pièces où le bruit est le plus gênant. Il s’agit en général des pièces d’intimité, les chambres et les coins bureaux, qui demandent du silence et du calme, ensuite les pièces de vie, salon et salle à manger, en dernier lieu la salle de bains et la cuisine.
Quant aux surfaces, si la pollution sonore provient des bruits extérieurs, on va se concentrer sur l’isolation des fenêtres et des portes, des murs, ou des combles d’une maison.
Pour les bruits aériens intérieurs, on procède à l’isolation des murs mitoyens, cloisons, plafonds et sols. Les bruits d’impact et les bruits d’équipement affectent les murs, sols, plafonds et parois latérales.
Mais en général, en rénovation phonique, on traite en priorité les murs, les fenêtres, ensuite les plafonds et enfin les sols.
Peut-on réaliser l’isolation phonique en appartement collectif ?
Par ailleurs, dans les bâtiments anciens, et en habitat collectif, avant d’entamer certains travaux d’isolation, il faudra demander l’autorisation du syndic ou vérifier les règles de copropriété. Ce sera le cas par exemple si vous devez changer une porte, ou modifier les revêtements. En effet, vous pouvez dégrader l’isolation acoustique d’origine, par exemple en changeant une moquette pour un sol en carrelage ou un parquet flottant.
Quelles sont les meilleures solutions d’isolation phonique en rénovation ?
Même si une rénovation de chaque surface s’avère la meilleure stratégie à adopter pour renforcer l’isolation phonique d’un logement, des travaux localisés peuvent améliorer considérablement le confort acoustique. Il faut avant tout évaluer les avantages et les inconvénients de chaque méthode et leur tarif, avant de choisir celle qui convient le mieux à vos besoins.
Toutefois, pour atteindre le niveau de réduction sonore attendu, il faut utiliser des techniques et des matériaux performants et conformes aux normes acoustiques appropriées au type de bruit et à la surface à isoler. C’est pourquoi nous vous recommandons les services d’artisans qualifiés, pour réaliser des travaux dans les règles de l’art.
L’isolation phonique des murs, la solution la plus efficace pour réduire les bruits
La solution la plus efficace en isolation phonique est d’isoler murs périphériques et mitoyens, impactés par la plupart des types de bruit, ainsi que les cloisons touchées par les bruits aériens intérieurs. Ces dernières sont plus légères que les murs périphériques et donc bien moins insonorisées et plus sensibles aux vibrations. C’est pourquoi leur isolation phonique permet également de préserver l’intimité des occupants du foyer. Plusieurs systèmes existent et dépendent des aménagements du bâti. La première démarche est de vérifier l’état des murs et l’absence d’humidité.
- La pose sur ossature: Cette technique la plus efficace et la plus utilisée en rénovation, s’adapte à n’importe quel mur et renforce aussi le confort thermique. Elle consiste à ajouter un isolant entre deux parois entre le montant du mur et une ossature en bois ou métallique, recouvert de plaques de plâtre. Le procédé de la pose soufflée est idéal pour remplir les espaces vides ou irréguliers sur les murs. En revanche, il peut entraîner la formation de ponts thermiques, quand le matériau n’est pas bien réparti. Un avantage de la pose sur ossature est qu’on peut insérer des câbles ou des gaines entre la contre-cloison.
- Les panneaux en sandwich : L’isolant phonique est inséré entre deux plaques de plâtre. Il suffit de coller le panneau ou la dalle directement sur le mur. Bien que les panneaux rigides offrent une isolation thermique efficace, ils peuvent être difficiles à installer dans les espaces restreints ou les murs irréguliers. Ce doublage collé s’applique en général sur des murs en bon état et lisses. C’est une technique simple et rapide à mettre en place, mais moins performante que le doublage par ossature. Cependant, elle empiète moins sur l’espace habitable de la pièce.
- En isolation des murs par l’extérieur : Le doublage thermique constitué par le support, l’isolant, le pare-pluie et le recouvrement bloque la majorité des bruits extérieurs. En revanche, vous devez déclarer vos travaux en mairie, conformément au règlement d’urbanisme, car ils vont affecter l’aspect extérieur du logement.
- La contre-cloison: L’isolant est inséré entre la cloison d’origine et la nouvelle. Quand elle est maçonnée, la contre-cloison permet d’augmenter l’épaisseur du mur, car on rajoute une plaque plus épaisse. Elle est donc aussi efficace contre les ponts thermiques. En revanche, la contre-cloison légère consiste à utiliser des plaques de même épaisseur et permet de préserver davantage d’espace entre les pièces.
Matériaux et performance
On tiendra compte de la qualité de l’isolant et de son épaisseur, pour privilégier la performance ou le gain de place.
Pour les murs mitoyens, l’isolant phonique à privilégier est la ouate de cellulose sous forme de panneaux, avec une épaisseur de 15 mm, pour plus d’efficacité. Cependant, lors de l’injection soufflée, la pose est très délicate et nécessite l’intervention d’un professionnel, car si le produit est injecté avec trop de densité, il perd en efficacité acoustique.
Pour une meilleure performance thermique, il vaut mieux la doubler avec du liège, pour réduire les bruits d’impact jusqu’à 50 dB. On peut également utiliser la fibre de bois en vrac ou panneaux de 14 cm, pour absorber les bruits d’impact et les bruits aériens.
La laine de verre est aussi efficace pour les panneaux prêts à coller. Pour l’extérieur, la laine de verre ou la laine de roche sont plus économiques que la laine animale ou végétale.
Prix d’isolation phonique des murs
Le prix pour l’isolation phonique des murs dépend de la superficie, du nombre de murs traités, de la technique, de la qualité des matériaux, ou de la main d’œuvre. Il faut également inclure les revêtements de finition en Placoplatre, peinture, papier peint, ou panneaux décoratifs.
Prix moyen de l’isolation phonique des murs : Il faut compter entre 20 et 40 euros/m2 en fourniture et entre 40 et 90 euros/m2 avec pose.
- Pose sur ossature en bois ou métallique : De 25 à 50 euros en fournitures et de 40 à 60 euros avec pose
- Pose collée : Entre 15 à 80 euros en fournitures et de 60 à 80 euros avec pose
- Contre-cloison : De 35 à 50 euros en fournitures et de 30 à 50 euros avec pose
- Isolation des murs par l‘extérieur : Jusqu’à 160 euros/m2
Isoler les fenêtres et les portes pour réduire efficacement les bruits externes
Si vous isolez vos murs, la deuxième démarche est de le faire aussi pour les fenêtres et les portes. Sans quoi, la première solution sera inefficace. Ainsi, l’isolation des fenêtres et des portes est essentielle pour limiter la transmission des bruits aériens extérieurs.
Installer des fenêtres à double vitrage
En effet, les fenêtres sont le principal point faible d’un logement pour les bruits extérieurs. Or, la meilleure solution est de les équiper de vitres à isolation acoustique.
Le vitrage correspond à des classes d’isolation entre 2 et 5, pour réduire les décibels de 32 à 45 dB.
Pour remplacer un vitrage simple, vous pouvez alors opter pour le double vitrage asymétrique pour gagner jusqu’à 35 dB, ou le vitrage à isolation renforcée, pouvant générer un gain acoustique de 40 dB.
Le prix d’une fenêtre phonique double vitrage dépend de la classe d’isolation et de son installation avec ou sans professionnel :
- Entre 450 et 600 euros hors pose
- Entre 600 et 850 euros, avec pose
Dans le cas où un changement de fenêtre ou de vitrage n’est pas possible, on peut poser un survitrage directement sur le vitrage existant.
Vérifier les menuiseries et l’étanchéité
Mais si le logement est déjà équipé de fenêtres à double vitrage, le problème peut provenir d’une mauvaise menuiserie ou d’une mauvaise étanchéité.
Dans ce cas, Il convient de vérifier le châssis et le remplacer s’il est défaillant, par une fenêtre en bois, matériau phonique performant. De plus, il faut vérifier l’étanchéité des joints au niveau des menuiseries et dans l’idéal, les renforcer par des joints en silicone.
Astuce bonus : Glissez une feuille entre la fenêtre et l’encadrement. Si vous pouvez la retirer facilement, c’est que le joint est en mauvais état.
Parallèlement, il faudra vérifier si le bruit ne provient pas des coffres des volets roulants, ou du système de ventilation. On peut alors remplacer ce dernier par un système plus silencieux.
Une autre solution est d’installer des volets ou des stores pour une isolation complémentaire des fenêtres.
Il en va de même pour les portes. En effet, on peut ajouter un joint d’étanchéité autour de la porte, qui évitera en même temps les fuites d’air et de bruit. On peut également améliorer l’isolation sonore par l’ajout de matériaux isolants, comme de la mousse acoustique. En outre, le remplacement des gâches ou charnières par des modèles plus silencieux peut réduire les bruits des portes. Enfin, l’installation d’une porte phonique antibruit, blindée ou en bois massif peut bloquer efficacement les sons extérieurs. Une solution plus radicale est l’installation d’une double porte, avec 20 à 30 cm d’espace entre les deux portes.
Prix moyen d’isolation phonique des portes et fenêtres : Entre 100 à 200 euros/m2
Les deux solutions principales pour l’isolation phonique des plafonds
Pour limiter les bruits provenant des étages supérieurs, réduire les bruits aériens, et les bruits d’impact, deux méthodes s’appliquent généralement en rénovation d’habitat.
- Le faux plafond ou plafond suspendu : Comme pour l’isolation des murs, on recourt à la pose sur ossature avec plaques de plâtre, isolants en vrac, en flocons, en panneaux ou en rouleaux. L’inconvénient principal est de réduire la hauteur sous plafond. Mais il est compensé par le renforcement du confort thermique, et la réduction de la consommation d’énergie, puisque il y a moins d’espace à chauffer.
Le matériau le plus efficace pour amortir les vibrations est la ouate de cellulose. Mais le liège, la fibre de bois, ou la laine de roche sont aussi des bons compromis.
Prix d’un faux plafond phonique : Environ 60 euros/m2 avec fourniture et pose
- Le plafond collé ou plafond tendu : La pose collée, à l’instar de la méthode utilisée pour les murs, consiste à poser l’isolant phonique directement sur la surface et à le revêtir d’un enduit, plaque de liège ou panneau de bois.
Bien entendu, pour que l’isolation soit performante, les surfaces doivent posséder une qualité optimale, sans fissures et sans ponts acoustiques. On utilise principalement la laine de verre, la laine de roche pour absorber les bruits, ou de la mousse polyuréthane, ainsi que des revêtements en Placo.
Prix d’un plafond tendu : Environ 90 euros/m2 avec fourniture et pose
L’isolation phonique des combles dans une maison
Afin de réduire la transmission des bruits aériens extérieurs, et les ponts thermiques, nous conseillons plusieurs solutions pour isoler les combles. Dans une maison, les combles mal isolés subissent l’impact des bruits aériens. Si on veut les limiter, on peut opter pour l’isolation acoustique des combles par l’intérieur, ou par l’extérieur. La décision dépendra du temps et du budget à consacrer aux travaux.
- En isolation par l’intérieur, il s’agit d’appliquer une couche d’isolant sur les planchers de combles perdus, ou d’insérer des isolants entre les chevrons de la charpente pour les combles aménageables. Plusieurs couches d’épaisseurs d’isolant lors de travaux d’isolation thermique permettent dans le même temps de camoufler les bruits.
- L’isolation par l’extérieur a l’avantage de ne pas transformer l’aspect intérieur de la toiture. C’est la solution idéale si vous devez déposer une toiture trop ancienne. En rénovation, on insère un isolant entre le toit et la charpente, recouvert ensuite par un revêtement ou on procède à la pose sur chevrons. Toutefois c’est une opération couteuse qui entraine des travaux lourds et coûteux.
Matériaux à privilégier :
Les matériaux isolants minéraux en laine de verre ou de roche sont les plus efficaces, les moins chers, et évitent également les pertes thermiques.
Mais en fonction de la zone géographique du logement ou de sa construction, en isolation phonique extérieure, il vaut mieux opter pour les laines végétales, pour assurer un meilleur confort thermique durant l’été.
Prix moyen de l’isolation phonique des combles : 35 euros prix moyen /m2 avec pose
- Entre 40 et 50 euros/m2 pour les combles habitables
- Entre 12 à 14 euros/m2 pour les combles perdus
- Isolation extérieure de la toiture : de 50 à 200 euros/m2
Les différentes solutions pour l’isolation phonique des sols
Pour lutter contre les bruits d’impact et les nuisances sonores des étages inférieurs, mais également amortir ses propres bruits, il convient d’isoler les sols et planchers.
Cependant, certains travaux de rénovation s’avèrent compliqués à mettre en place et particulièrement onéreux. C’est le cas, quand il faut casser le revêtement existant pour en mettre un nouveau. De plus, il faut veiller au bon ajustement des matériaux aux bords de la pièce. En outre, un parquet surélevé entraine des travaux supplémentaires, en changeant la structure au niveau des portes, qu’il faudra enlever, recouper ou remplacer.
C’est pourquoi, il faut bien étudier les différentes solutions avant de se lancer dans ce projet et choisir la méthode la plus adaptée.
- Solution la plus simple : Rajout d’un revêtement de sol pour isoler les bruits des voisins du dessous mais aussi ses propres bruits. On peut rajouter de la moquette ou une dalle souple en linoleum ou PVC par exemple, pour obtenir un gain acoustique de 15 dB.
- Une couche d’isolant recouvert d’un revêtement parquet ou carrelage peut entraîner un affaiblissement acoustique de 20 dB et servir d’isolation thermique dans le même temps.
- Isoler par le dessous en isolation extérieure, si la maison est sur vide sanitaire ou au dessus d’un sous sol, cave ou garage, revient à isoler les plafonds.
Les matériaux les plus efficaces
Il convient d’installer une sous couche acoustique en mousse polyuréthane, ou un isolant sous parquet flottant en mousse phonique, lors de la pose d’un parquet contre les bruits d’impact.
Les meilleurs matériaux sont les isolants phoniques en mousse pour les sous-couches d’isolants ou en liège, matériau mince et écologique, mieux adapté contre les bruits d’impact,. En effet, 30 mm d’épaisseur suffisent pour affaiblir les bruits de 30 dB et 10 mm, pour une réduction des bruits allant jusqu’à 30 %.
Prix moyen de l’isolation phonique des sols selon les matériaux :
- Ajout de moquette : 25 euros/m2
- Avec des matériaux classiques comme la laine de roche ou ouate de cellulose : Entre 30 et 60 euros le m2
- Avec le liège expansé : jusqu’à 400 euros le m2
Quelles solutions pour réduire le prix de l’isolation phonique d’un logement ?
Pour améliorer l’isolation acoustique d’une pièce à moindre coût, il existe des solutions phoniques pratiques, qui ne nécessitent pas de travaux de rénovation, lourds et dispendieux. On peut également combiner l’utilisation des matériaux et techniques les plus économiques, ou solliciter des aides financières.
Astuces pour diminuer les bruits en logement sans travaux
Bien que pour obtenir les meilleures performances phoniques, des travaux de rénovation sont la meilleure solution, on peut déjà essayer de réduire la transmission des bruits par quelques astuces pratiques, simples à mettre en place, ou par des réflexes quotidiens.
- Appliquer de la peinture isolante sur les murs ou les sur les plafonds peut réduire les bruits et les pertes de chaleur
- Ajouter des panneaux acoustiques sur les murs et plafonds ou des cloisons amovibles, très pratiques quand on est en télétravail ou en espaces partagés.
- Placer des meubles contre les parois pour limiter les bruits des logements mitoyens.
- Installer des rideaux anti bruit, ou des doubles rideaux. D’ailleurs, les rideaux phoniques peuvent par la même occasion servir de cloison.
- Calfeutrer portes et fenêtres.
- Marcher sans talons, éviter de claquer les portes, réserver les activités sportives à l’extérieur du logement.
- Installer des tapis absorbants, des supports anti vibratiles pour machine à laver, des patins sous les meubles.
- Réparer ou remplacer les équipements techniques et électroménagers bruyants.
- Isoler les conduites d’eau avec de la mousse.
Combiner des systèmes isolants et des matériaux économiques
Afin de réduire significativement les bruits perçus à l’intérieur d’un logement, on peut utiliser des méthodes et des matériaux moins coûteux, mais dont l’association donne des performances plus que satisfaisantes.
Ainsi, à prix abordable, on peut combiner l’installation d’une fenêtre phonique, d’une porte en bois, d’un faux plafond, et d’une isolation des murs avec laine minérale.
Demander des aides financières
Procéder à des travaux de rénovation phonique améliore également les performances thermiques. C’est pourquoi, au même titre que les aides pour travaux d’amélioration énergétique, des dispositifs de financement peuvent être accordés selon les niveaux de performances des systèmes isolants phoniques.
Vous pouvez alors accéder à des aides financières prévues dans le cadre de la loi climat et logement ou à des aides privées, locales ou régionales.
Les principales aides financières sont MaPrimeRénov’ et MaPrimeRénov’ Sérénité pour les ménages les plus modestes, ainsi que les aides de l’Anah. Par ailleurs, les banques peuvent accorder un prêt à taux zéro, tandis que les fournisseurs d’énergie attribuent des aides privées, comme des bons d’achats par exemple. Enfin, la TVA à taux réduit permet de réduire les coûts des travaux et sera déduite directement sur la facture de l’entreprise.
Cependant, pour avoir droit à la plupart de ces aides financières, vous devez faire réaliser vos travaux par un artisan RGE, soit reconnu garant de l’environnement.